La semaine dernière, le président et directeur général de Liv-ex, James Miles, a participé à un webinaire organisé par l’Institute of Masters of Wine intitulé « Un regard sur l’avenir – comment la technologie va façonner le monde du vin ». À cette occasion, il a souligné que, bien que notre industrie n’ait traditionnellement pas été précoce dans l’adoption des technologies, il serait imprudent d’ignorer les avantages des innovations pertinentes et des apprentissages transversaux.
J. Miles a ainsi suggéré que la connectivité accrue changeait actuellement la face du monde vinicole en donnant la possibilité à ses acteurs d’augmenter leurs revenus et de diminuer leurs coûts. Il a expliqué que l’évolution du web social en web sémantique – ce passage de l’interaction de personne à personne à l’interaction de machine à machine – « allait supprimer beaucoup de zones de friction sur la chaîne d’approvisionnement ».
Effectivement, l’automatisation réduit le risque d’erreur humaine, permet aux détaillants d’élargir leur offre et aux actionnaires d’étendre leur portée, mais elle donne également au client le contrôle total de la transaction. Grâce à la standardisation des données, l’industrie du vin est bien placée pour bénéficier de cette tendance en faveur de l’automatisation, comme de nombreux autres secteurs avant elle.
J. Miles a rappelé les deux innovations qui œuvrent comme les moteurs de cette tendance dans le monde du vin : les API (logiciels qui permettent aux machines/applications de partager des données et des instructions de manière fiable et peu coûteuse) et le LWIN (Numéro d’identifiant unique de chaque vin mis au point par Liv-ex et qui permet aux ordinateurs de parler la même langue). La standardisation est primordiale pour permettre aux machines de communiquer et d’échanger automatiquement entre elles des informations. L’utilisation du système LWIN restera donc à jamais gratuite.
Par ailleurs, J. Miles a affirmé que la crise mondiale actuelle ne ferait qu’accélérer la migration en ligne des entreprises pour conclure : « la technologie ne doit jamais être perçue comme la priorité absolue ; tout est question d’équilibre. »
Parmi les autres participants à ce webinaire figuraient Pam Dillon, PDG de Wine Ring, qui a parlé de l’automatisation numérique des opérations commerciales, Heini Zachariassen, PDG de Vivino, qui a abordé le sujet de l’IA et de l’analyse prédictive, et Maxime Debure, PDG de WineFunding, qui a expliqué comment la technologie peut aider à financer des entreprises vinicoles et à accroître la fidélité des clients.
Pour lire nos réflexions au sujet de l’avenir du commerce des vins, demandez ci-dessous votre copie gratuite de notre rapport « The Future of Wine Trading ».