Sur un an, l’indice Bordeaux 500 a reculé de 0,9 % alors que le Liv-ex 1000, qui reflète l’élargissement du marché, a progressé de 2,8 %. En termes de performance, la région de Bordeaux est donc battue par la Champagne et le Rhône, et comparée à la Bourgogne, qui est montée en puissance ces dernières années, elle semble avoir pris beaucoup de retard. Il est donc temps de regarder, au sein du Bordeaux 500, les sous-indices qui montent et ceux qui baissent.
Avec une baisse de 2,6 % sur un an, le Fine Wine 50, qui suit les fluctuations tarifaires des Premiers crus, est l’indice le moins performant. Notons que le Second Wine 50 (Seconds vins) a également reculé avec -0,6 %. Comme nous en avons récemment discuté, la réduction de l’écart de prix entre ces deux catégories de vins est menacée, car l’augmentation des prix des Seconds vins a probablement passé un pic.
Avec une progression de +0,5 % sur un an, le Left Bank 200 (Rive gauche) est le sous-indice le plus performant. Il est toutefois suivi de près par le Right Bank 100 (Rive droite) qui a renoué avec la croissance après plusieurs mois de baisse constante. La meilleure performance au niveau des vins a d’ailleurs été enregistrée par un des constituants du Right Bank 100 : l’indice Fleur Petrus a en effet gagné 9 %. Les Figeac, Conseillante et Clos Fourtet ont aussi vu leur prix augmenter. Sur la Rive gauche, le Pichon Lalande a réalisé de nets progrès avec une hausse de 7,6 %. Les 20 meilleures marques du Bordeaux 500 en termes d’augmentation de prix figurent dans le graphique ci-dessous.
[mc4wp_form id=”18204″]
