« Rien de tel que la Bourgogne pour le Pinot Noir »
Hier soir (heure du Royaume-Uni), Vinous a publié le rapport de Neal Martin au sujet des Bourgognes de 2017. N. Martin précise que « les lecteurs doivent noter que le rapport, bien qu’il soit étendu, n’est pas complet » et qu’il y aura donc « davantage à attendre début 2019 ».
Le rapport de N. Martin met essentiellement l’accent sur les vins rouges. N. Martin précise que Stephen Tanzer a publié un rapport avec Vinous au sujet des Bourgognes blancs de 2017 plus tôt dans l’année, et qu’en conséquence, son rapport ne contient que « quelques références de domaines axés sur le chardonnay qui n’étaient pas déjà évoquées dans le rapport de son collègue. »
N. Martin affirme que globalement « le gros titre » de cette année c’est qu’« il y a du vin ! Alléluia ! ». En ce qui concerne les blancs, N. Martin écrit brièvement être d’accord avec S. Tanzer en ce qui concerne la qualité. Bien que son échantillon soit moins étendu que celui de S. Tanzer, N. Martin confirme qu’« il contient tout de même des vins blancs tout à fait brillants et capables de démarquer leurs producteurs, en égalant ou même en surpassant les millésimes 2014 si encensés ».
En ce qui concerne les vins rouges, N. Martin déclare que « les millésimes 2017 sont très bons, souvent excellents et parfois stupéfiants ». Il poursuit en affirmant que « puisque la saison de croissance a été bienveillante cette année, 2017 devrait être un des millésimes les plus cohérents qu’il ait lui-même connu en 20 ans de visites en Bourgogne ».
Il ajoute : « L’un des désavantages auxquels sont confrontés les Bourgognes 2017, c’est la rareté des superstars ou des sublimes exceptions, telles que l’on a pu en voir en 2015 et 2016, voire potentiellement en 2018. 2017 est un millésime d’un autre genre ». Cependant, « le manque de candidats aux gros titres ou l’absence de vins stars notés 100 ne devrait pas pouvoir dévaluer toute une saison de croissance. En outre, comme la qualité des vins est à peu près uniforme sur toute la région, les consommateurs ont plus de choix, ils sont donc gagnants ».
En exprimant un point de vue plus général, N. Martin déclare que « le terme “classique moderne”, qui se trouve dans l’intitulé du rapport, résume au mieux le caractère des Bourgognes rouges de 2017 ». Il ajoute : « les vins de Bourgogne seront plus chers dans un avenir proche, mais la région restera magique et unique ». N. Martin de conclure alors : « les rouges de 2017 ont beaucoup de charme, ils donneront beaucoup de plaisir et leur longévité surprendra beaucoup de monde ».
Les meilleurs vins rouges de Bourgogne selon N. Martin figurent dans le tableau ci-dessous. Vous pouvez lire le rapport complet sur Vinous.com, en cliquant ici.
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